Finalement quand je regarde bien c’est passé relativement vite ces 41 derniers jours.
Au début ça paraissait long parce que la simple perspective d’être enfermés pendant deux semaines (puis un mois, puis deux...) paraissait longue, au fil des jours j’imagine qu’on s’est simplement habitués, la nouveauté ça amène toujours un temps d’adaptation.
Dans mon cas la difficulté des premiers jours c’était surtout l’idée que j’allais être loin de G., que mon anniversaire allait être solitaire, ce genre de choses. Une fois que j’ai enfin compris que de toute façon la seule chose à faire c’était attendre, j’imagine que je me suis résignée.
Bon en ce moment une date circule, celle du 11 Mai.
Officiellement, il a jamais été dit que ça marquait le déconfinement mais apparemment tout le monde l’a interprété comme ça donc ça semble avoir été accepté de fait (sans parler de ces endroits en France où les gens ont décidé de se déconfiner d’eux-mêmes, coucou Paris).
J’aimerais vraiment croire que ça sera le cas mais c’est difficile d’imaginer que du jour au lendemain on sera tous de nouveau autorisés à vagabonder dans les rues alors que l’épidémie est officiellement pas terminée (on serait même déjà en train de prévoir la deuxième vague c’est dire), ça me paraît improbable.
Mais c’est vrai que ça ferait du bien, même pour moi qui suis plutôt casanière en temps normal, j’ai jamais autant ressenti le besoin de sortir.
Faut dire aussi que j’ai pas mis un pied en ville depuis le 17 Mars, vu que c’est pas moi qui fait les courses dans ma famille j’ai littéralement aucune excuse pour sortir. Donc moi, l’épidémie je la vois à la télé et c’est tout, je l’ai pas vécue dans la rue puisque là où j’habite à part des sangliers de temps en temps, on ne croise absolument personne.
C’est d’ailleurs un avantage parce que même si je vais pas en ville, ma colline me permet une graaande surface pour aller marcher sans qu’on me demande une attestation.
M’enfin, si on s’en tient à la date qu’on nous rabâche sans arrêt, dans 15 jours on pourra sortir.
J’y crois quand même moyen mais l’espoir fait vivre !
Camille
]]>Yes les gars, quinzième jour de confinement, cette merde dure.
Pour le moment c’est officiellement annoncé jusqu’au 15 Avril mais on sait tous très bien que ça va aller au moins jusqu’à fin Avril voire début Mai. Quelle merde.
J’en ai ma claque d’en entendre parler tous les jours honnêtement. C’est pas que je m’en fous c’est juste qu’on entend la même chose tous les jours, au journal de 13h, au journal de 20h, sur Facebook, sur Twitter. Eh c’est bon au bout d’un moment, on a compris.
De toute façon c’est jamais pour annoncer un truc positif, puisque je sais que je suis bloquée ici pendant encore au moins un mois, j’écouterai quand ça sera pour nous dire que c’est fini.
Je sens que je vais encore me faire niquer cette semaine, je suis censée recevoir (enfin) la console (que j’ai commandé pour la deuxième fois, just saying), et évidemment faut que je sois livrée par une société à la réputation nulle à chier, ça aurait pas pu être la poste sérieux, au moins j’étais sûre qu’ils chercheraient trouveraient ma maison au lieu de faire semblant d’être passé comme la plupart des sociétés de merde du genre de Colis Privé.
Y’a plus qu’à prier, si je la reçois pas je suis baisée, elle est encore en rupture de stock depuis hier.
]]>
Toute cette période est bizarre.
Depuis le début de l’année tout est bizarre, le monde est passé par des événements...bizarres, y a pas d’autre mot.
Ce coronavirus, personne n’y prêtait vraiment attention au début, moi y compris, j’ai pris ça vraiment à la légère (peut-être un peu moins depuis quelques temps...). Il se trouve que maintenant oui, le monde s’affole.
Ça a commencé quand le gouvernement a décidé la fermeture de tous les établissements scolaires, y compris les fac, donc la mienne aussi. En soi, des vacances inattendues, je peux pas dire que je suis contre, ça va me permettre de pouvoir rattraper le retard que j’avais pris dans mes cours, et puis soyons honnêtes, ça va me permettre de me reposer surtout. Par contre ça crée une grosse incertitude au niveau des partiels et des cours manqués, personne ne sait vraiment ce qui va se passer, on est pas vraiment rassurés à l’idée de devoir peut-être passer nos partiels plus tard que prévu, dans des conditions sûrement moins bonnes qu’en temps normal.
Et puis y a eu hier soir où on a rajouté de la psychose à tout ça.
Après que tout le monde se soit rendu compte que ça se propageait bien plus vite que ce qu’on aurait pensé, le gouvernement a annoncé la fermeture obligatoire de tous les commerces "non essentiels" à la vie quotidienne, sans donner la liste exhaustive, comprenez par là que le Mcdo où je travaille (et théoriquement, tous les autres aussi) a fermé pour une durée indéterminée.
Là encore, pas vraiment de raison que je me plaigne, je vais sûrement être au chômage technique pendant cette période, donc concrètement, je vais être payée à rien faire ce qui correspond parfaitement à mon plan de vie.
Mais au delà de cet aspect "vacances gratuites et inopinées", il faut bien se rendre compte du caractère exceptionnel de la situation.
Ce genre de chose n’est jamais arrivé en France avant à ma connaissance.
On ne ferme pas tous les magasins, restaurants, bars, écoles… d’un pays sans un réel risque, et là je commence à sentir qu’il y a un vrai risque sanitaire et que tout le monde se sent un peu dépassé par ce qui se passe.
Personne n’a vraiment l’air de savoir à quoi on fait face ni comment l’éradiquer, donc forcément ça devient compliquer de gérer l’inconnu, surtout quand on voit le je-m’en-foutisme des français par rapport aux autres pays qui ont pris tout le sérieux de la situation bien plus tôt que nous.
Maintenant, on parle même de confinement total de la population avec instauration d’un couvre feu, ce qui limiterait les déplacements des gens à ceux vraiment nécessaires, comme aller faire les courses, aller chez le médecin ou aller travailler (pour ceux qui le peuvent encore).
A cette possibilité, je vois plusieurs inconvénients qui, dans ma tête, sonnent légitimes, et qui sonneront ridicules quand je vais les écrire parce qu’égoistes :
- Un problème de niveau 10 minimum (humour obviously) : je dois recevoir la switch (qui va donc me servir pour passer cette quarantaine de mort occupée) Vendredi 20 à Carrefour market, que j’ai choisi spécialement parce que les magasins alimentaires ne sont pas censé fermer. Seulement si confinement il y a, je dois limiter ce genre de déplacements, au risque de me faire arrêter par les flics et de devoir justifier pourquoi je sors (après, c’est facile de dire que je vais à carrefour pour dire que je vais acheter des pâtes...).
Ce problème est celui qui me fait, évidemment, le moins chier, parce que c’est vraiment dérisoire vu ce qu’il se passe.
- Au vu des vacances prématurées annoncées par la fac, on avait décidé avec G. qu’il viendrait chez moi ou inversement, pour ne pas qu’on reste 2 semaines (ce qu’on pensait au départ) sans se voir. Si cette quarantaine se transforme en confinement, autant dire que ce sera impossible pour lui comme pour moi de sortir pour se rejoindre, donc ça veut dire un mois sans se voir, et ça, ça me fait vraiment chier.
Il était censé venir de sûr à partir de vendredi pour passer mon anniversaire à la maison, ce qui m’amène à une troisième tiret.
- Mon anniversaire tombe samedi, où étaient censés venir ma belle-soeur, son copain et leur fille (et G. comme je l’ai dit) pour manger le midi, et avec G. on avait prévu d’aller manger le soir avec mes potes de l’année dernière, histoire de faire un petit truc même tranquille.
Il se trouve que toute la petite famille a finalement annulé (ce que je peux comprendre), que les restaurants ayant fermé, notre soirée a été bel et bien annulée, et que la possibilité d’un confinement me fait douter que G. vienne passer le week-end chez moi.
Pour être bien claire, je vais passer le pire anniversaire que j’aie jamais eu jusqu’à maintenant.
Je sais on dirait une petite fille insupportable qui se plaint alors qu’il y a des gens qui tombent malades et qui meurent de ce qui se trouve dehors. Mais de tout voir se démonter au fur et à mesure, plus le fait que je vais devoir rester cantonnée chez moi seule, ça me fait vraiment chier.
Je suis mixée entre l’énervement (qui tire sur la haine, contre qui on ne sait pas), la tristesse, la frustration...
Enfin bref, un super mélange quand on est seule et qu’il n’y a rien à faire d’autre qu’attendre sagement.
J’ai la haine.
]]>Je viens de réaliser en écrivant la date qu’on est le 27, y’avait longtemps que j’avais pas vraiment fait attention à cette date. D’ailleurs ça fait un bon moment que je ne suis plus poursuivie par ce nombre (thank god).
Bon alors, ce matin le réveil a piqué sa mère, 5h30 levée, partie à 5h50, arrivée à La Garde à 6h30, ah bah pour prendre le bus à 7h21 ça faisait tôt donc j’ai dormi telle une clocharde à l’arrière de ma voiture.
Bah on dirait pas mais ça fait du bien, et elle est relativement confortable (bon, si ça avait été plus de 30 minutes je garantis pas l’état de mon dos en me relevant, donc ça restera pour des courtes durées hein...).
Le cours de ce matin était pas mal, on a parlé pacs et concubinage, c’est intéressant. La prof nous a dit qu’elle avait ENFIN corrigé nos copies, il était temps, ça fait jamais qu’un mois et demi qu’on a passé son partiel...
Apparemment les notes sont pas si ouf, bon ça on s’en doutait, mais du coup je crains beaucoup pour la mienne, surtout que c’est une matière qui m’a laissé une bonne impression en sortant de l’épreuve, donc encore une fois, on a qu’à attendre qu’ils se décident à nous les mettre en ligne. Pour le moment y a juste un petit génie qui est au courant de sa note puisqu’il a eu 18 et que la prof a fait son éloge en live. Soit.
Sinon je repensais à un truc d’hier soir.
J’ai fini le boulot à 20h45, donc tôt en soit mais j’ai traîné avec les filles devant le Mcdo jusqu’à plus de 22h (ce qui est rare parce qu’en général je préfère me tailler aussitôt sortie).
Ça faisait un moment que j’avais pas fait ça et honnêtement ça m’avait un peu manqué, ça me donne l’impression d’avoir une vie sociale (oui parce que l’autre jour je me faisais la réflexion en voyant des trucs sur Insta que j’avais pas le groupe d’amis que j’aurais pu avoir si j’avais eu un parcours d’études "normal", je suis quand même très souvent seule et je sors jamais avec personne sauf avec G. mais c’est pas vraiment un ami hein).
Enfin bref, du coup pendant que j’étais dehors je discutais justement avec G. qui m’a donné l’impression de me faire une mini crise de jalousie, il avait vraiment pas l’air ravi que je reste dehors aussi longtemps, au début je voyais pas le problème, jusqu’à ce qu’il me dise "Tant que tu me dis pas que t’es restée dehors tout ce temps toute seule avec un mec".
Et là j’ai compris que c’était ça le vrai problème.
Mais le truc c’est que ça m’a posé problème dans le sens où c’est typiquement ce que je craignais, la jalousie ou qu’on me reproche de faire des trucs à cause de la jalousie, fin, je sais pas si c’est très clair mais ça m’a pas plu.
Je veux pas qu’il me fasse ça trop souvent sinon ça va devenir too much, surtout que je suis pote avec pas mal de gens au boulot et que l’été en particulier, ça arrive TRÈS souvent qu’on reste dehors tous ensemble très tard.
Donc déjà ça j’étais mitigée sur ça, la jalousie me dérange pas plus que ça mais étant donné que moi de mon côté c’est le genre de truc dont je me soucie plus trop maintenant, j’ai un peu de mal à concevoir qu’on puisse me le reprocher. Enfin.
Et puis y a eu un pote qui m’a envoyé un message dans la soirée alors que ça fait un moment qu’on a pas parlé pour me dire de passer mardi soir pour venir boire un coup et au passage, lui remonter le moral parce que ça copine l’a quitté.
Comme je sais que mes copines seront là j’ai dit oui direct sans me poser de question.
Le petit twist c’est qu’à la fin du message il avait rajouté "Tu peux venir avec ton mec bien sûr".
Et je vais peut-être paraître horrible à dire ça mais je suis pas sûre que j’aurais vraiment dû lui proposer (oui parce que du coup je l’ai fait tout de suite après).
Je m’explique.
Je sais que G. a vraiment du mal avec mon pote, donc déjà je trouvais l’idée pas terrible de les mettre dans la même pièce. En soit, mon pote a absolument rien contre G. je crois même qu’il lui a jamais vraiment parlé, mais connaissant G. il serait capable d’être un spectateur silencieux et ça serait gênant.
L’autre truc, c’est que je pense qu’il m’a dit oui aussi et surtout à cause du point mentionné plus haut : la fucking jealousy
Pas vraiment en mode "je te flique" mais plus en mode "je surveille ce qu’il se passe on sait jamais". Après ça c’est juste des suppositions, j’en sais rien au final, mais si c’était le cas (et franchement je poserai pas la question), ça serait un problème, parce que ça traduirait un putain de manque de confiance (en moi ou en mon pote peu importe, pour moi c’est pareil).
Et du coup, j’en viens à me dire que j’aurais peut-être pas dû lui proposer, mais au final je pense qu’il aurait pas du tout aimé que j’y aille seule (sans raison d’ailleurs mais bon) et puis même, j’aurais eu l’impression de le cacher ou je sais pas trop quoi, ce qui est pas du tout le cas.
C’est juste que j’ai l’impression que dans ce fameux groupe de potes, lui au milieu ça cloche.
Et donc tout ça, ça me dérange un peu. Je commence à voir qu’il a un vrai côté jaloux, et quoi qu’il en dise c’est pas le genre de truc qu’on peut réprimer sur demande. La seule chose, c’est qu’il faut pas que ça devienne trop envahissant sinon je me connais, je vais me braquer.
BREFBREFBREF.
Ce soir je le vois, on doit aller récupérer des résultats à l’hôpital, je sais pas encore jusqu’à quand je reste chez lui mais sûrement pas toute la semaine.
J’ai faim ça y est c’est l’heure, je finis mon cours et je pense que je vais aller manger.
Camille
]]>Some people really struggle to understand what having a migraine feels like, so let me try to explain that.
I’ve been having migraines for years now and honestly they keep getting stronger and longer. Last one I had lasted for three fucking days and it felt like ages.
It’s now been since yesterday night and I can’t deal with it anymore (and I guess the fact that I have absolutely NO MEDICINE to reduce the pain doesn’t help...).
Anyway, as he never had one (lucky him) my bf doesn’t get the fact that I can’t do shit when I have one.
Like nothing at all.
I can’t stand light nor any type of noise, everything feels like torture to me.
Moreover, as they often come before going to sleep, you can easily guess that I have a veeery hard time trying to sleep in those cases.
Tonight was no exception, my head hurt as hell, I couldn’t sleep even though he tried to help by massaging my temples with some tiger’s balm. It’s only a temporary solution, it doesn’t actually make the migraine go away.
So this morning I decided I wasn’t going to school cause obviously, it would’ve been pointless because migraine makes focusing impossible as you just want to DIE (if you’re lucky enough not to be already dead).
But that little piece of shit made me feel guilty and almost forced me to go, which I KNEW was a terrible idea, but I went anyway as it was useless trying to fight.
For real, I listened for what, maybe an hour and a half, maybe less. I tried typing on my computer but even staring at the screen was pure torture. So I just put my head in my arms and tried to listen and focus while staying in the dark.
Even the sound of the teacher’s voice was unbearable.
They almost all have a break after about an hour or so, just when I started feeling nauseous, so I just took the opportunity to leave, you know, just trying not to puke on someone’s head or something.
I went outside and honestly, feeling the fresh air (not the fucking strong wind though) when you have a migraine is heaven.
I ate a bit even though I wasn’t that hungry (just in case I needed to puke, so I had something in my stomach, I know, gross).
So in the end, I got up this morning knowing I wasn’t going to stay at the university, and actually stayed for an hour, when I could’ve slept instead.
I did it only to please my bf, whom I’m now waiting for so we can go to my mom’s.
I don’t know how to make him understand that this has nothing to do with laziness or unwillingness, but is more about how you can’t do anything but lock yourself up in your room, in the dark and just wait until it’s over.
By the way, to prove I was willing to work despite my migraine, I went to the university library and then realised I left everything (papers, pens...) at his house this morning.
USEFUL RIGHT ?
Anyway, now I’m cold, still at the library, finding some strenght to write this.
Oh yes because he wanted me to join him to attend a conference on a topic I give no shit about, another example of him not understanding that I don’t want to hear ANYONE right now (still love you though).
I want some quietness, darkness and warmth, that’s all.
Oh and food maybe.
See you, hopefully without a migraine.
Camille
]]>Comme d’habitude, on connaît la chanson, j’ai envie de raconter des choses décousues, donc je vais essayer de me souvenir de ce que je voulais vraiment écrire.
En fait je sais ce que c’était, et on va revenir au sujet le plus récurrent de ce site.
Ces dernières semaines j’ai été pas mal occupée, beaucoup de boulot, les galops d’essais à préparer (qui sont maintenant passés), les partiels qui arrivent la semaine prochaine (je sais je devrais être en train de bosser, promis je l’étais y a même pas deux minutes), le Mcdo qui a ré-ouvert ce weekend (imaginez seulement la quantité de boulot qu’on a eu et les conditions horribles qui sont allées avec)... Et puis mentalement G. m’a bien occupé l’esprit aussi…
A tel point que j’ai failli oublier de lui souhaiter son anniversaire (u know who I’m talking about).
J’ai réalisé qu’on approchait de la date peut-être 5 jours avant, en temps normal j’aurais compté les jours à partir de fin novembre étant donné que c’est le seul message que j’envoie de l’année.
Je crois que ça m’a fait prendre conscience que je m’en suis détachée sans même m’en rendre compte et ça m’a fait bizarre. Parce que j’avais quelqu’un qui commençait à prendre sa place petit à petit.
Enfin, bien sûr il s’agit pas de combler quoi que ce soit parce que ça a rien à voir OBVIOUSLY.
C’est juste que j’ai concentré mon attention sur quelqu’un d’autre et que ça a dû m’alléger l’esprit, tellement que j’ai plus du tout pensé au fait que j’allais devoir lui envoyer un message.
J’ai dit "devoir" comme si c’était une corvée alors que non pas du tout, simplement j’ai l’impression que depuis 2017 c’est une obligation implicite entre nous, est-ce que ça sera toujours comme ça, aucune idée. J’imagine que comme tout à un moment donné ça s’essoufflera.
Donc vu la date, on aura compris que finalement j’ai pas oublié, mais j’ai pas fait comme d’habitude, je l’ai pas envoyé de bon matin à peine levée.
Parce que ça doit refléter le fait que j’y accorde un peu moins d’importance qu’avant (j’ai bien dit un peu).
Donc je l’ai envoyé en début d’après-midi, j’ai fait plus simple que les autres années, pas de long discours ça sert à rien puisque dans tous les cas ça engage aucune conversation donc autant pas me creuser la tête à chercher des grandes formulations.
J’ai eu sa réponse peut-être une ou deux heures après, un message archi simple (autant que le mien quoique plus court encore), ponctué d’un "à bientôt".
Ça c’est pareil, c’est pas la première fois et j’ai toujours du mal à comprendre, y a jamais de "bientôt" puisque qu’on s’adresse plus la parole, si c’est juste pour mettre une formule de politesse, autant s’arrêter à un "merci" simple et concis, mais c’est toujours surprenant.
Plus surprenant encore, dans la foulée je reçois un deuxième message d’à peu près la même longueur, pour me remercier une deuxième fois, en appuyant sur combien ça lui avait fait plaisir.
Pour un simple message ça fait beaucoup de remerciements.
Enfin bref, c’était surtout pour exposer le fait que j’avais pris conscience qu’avoir G. dans ma vie ces temps-ci ça m’a éloignée de tout ça, et je pense que c’est pas plus mal, il était temps.
D’ailleurs ce soir - comme quasiment toutes les semaines - je dors chez lui, pour le moment je suis toute seule (le travail pour les partiels vous vous rappelez ?).
A cause de la grève j’ai fait le déplacement pour rien ce matin, en arrivant la BU était fermée. Bon il se trouve qu’elle a fini par ouvrir (je sais pas à quelle heure) mais ça m’arrangeait plus de rester ici que de sortir pour aller bosser là-bas.
Ah et rapport à G. il se trouve qu’on va fêter le Nouvel An chez mon père, une grande première puisque je ne lui ai jamais présenté personne et que je ne fais généralement plus le 31 ailleurs autrement qu’entre potes.
Voilà, je vais reprendre mes révisions avec le peu de concentration dont je dispose et essayer de pas trop foirer mes partiels.
A je sais-absolument-pas-quand mais j’imagine dans quelques mois vu ma flemme à écrire en ce moment.
]]>
Felt like the need to write something in English. Maybe to feel less guilty about what I’ve been feeling lately.
Cause yes, he’s still in my mind after all this fucking time and it kills me by how stupid and melancholic I can be. Actually, I think I know why it comes back now…
A few days before leaving Japan, I decided to send him a postcard, I had the idea a couple months before going, but a friend told me "What’s the point ? You guys aren’t talking anymore.".
So I kinda forgot about it, yet, it stayed in a corner of my mind, you know, just in case I would feel the need to do it anyway. Which I did. In fact, I met with a friend in Osaka and I asked her if she thought it was such a bad idea (even though she had no idea about how my relationship with him was, except for the fact that he was my ex boyfriend). She told me "If you feel like it, do it. You are still friends, you may not talk much nowadays but if you want to do it then you should, or else you’ll regret not doing it."
So I thought a lot about that, and during my last week end there, I said fuck it and bought that damn postcard. If I remember well, I wrote something like (shorten version though) :
"Hope everything’s well for you, I wanted to hear from you and give you some news since it’s been a while. Living the dream here, I know I used to talk a lot about it back then, and I finally got to do it, couldn’t be happier. You’ll probably get this when I’m back in France but anyway, once again, hoping you are doing well and enjoying your holidays !".
I got his response maybe a week after I came back, and oh boy, was I surprised.
First of all he answered on SnapChat, he took a shot of the card on his bed and added a long text (which I took a picture of with my camera because I didn’t want him to see if I had taken a screenshot).
The length/maturity/kindness of what he wrote was really unusual, that’s how I felt the change in his personnality, he really grew up and matured. I think we both did though.
So if I had to sum up what he said, it would be more or less this :
"Really really touched to see you thought about me ! I wanted to text you while you were there but I thought it would be weird as we hadn’t talked in a while. I’m so happy for you that you could finally make your dream come true after all this time. Everything’s fine for me, life’s going on. See you soon !"
I’ll let you imagine how happy I was when he sent me this, even though the conversation stopped here. It was enough to know he liked the attention.
Anyway, I’ll have more to say about this, I think this topic is never-ending but that’s how it is right ?
Just wanted to be clear with myself "on the paper" :
I do still care about him.
That’s a fact I can’t deny. Even after more than two years, I felt like I couldn’t care less, but that would be lying. Ans it remains a problem cause it’s monopolizing my mind when I’d like it to be free of it.
Smh, some things never change.
But we definitely do.
Camille
]]>
Tout est dans le titre (encore une fois).
J-74 avant de m’envoler pour le Japon, je compte les jours comme jamais. Je crois pas avoir été aussi impatiente dans ma vie - et pourtant je suis très peu patiente.
J’avais envie d’écrire parce que j’ai entendu une chanson qui m’a donné ce sentiment d’être en vacances, au bord de la mer, c’est brouillon comme explication mais bref elle m’a donné envie d’écrire.
En soi j’ai pas grand chose à écrire en plus, c’est pas comme s’il se passait beaucoup de choses palpitantes en ce moment.
J’ai fêté mes 21 ans la semaine dernière, on a rien fait de bien fou mais c’était sympa quand même, c’est histoire de marquer le coup malgré tout. Je devais avoir un appareil photo pour mon anniversaire mais finalement j’étais tombée sur un syper imper à Citadium, problème il coûte une bonne centaine d’euros, donc j’ai vite laissé tomber l’idée de l’acheter mais dans une conversation j’en ai parlé à ma mère qui m’a proposé de me le prendre pour mon anniversaire et de me donner des sous au mois de mai pour m’acheter l’appareil (en complétant avec les sous que j’ai reçus à gauche à droite ce mois-ci, évidemment).
Bon pour le moment on a toujours pas commandé l’imper mais bon j’imagine que ça ne saurait tarder, pour le moment j’en ai pas trop besoin donc c’est pas bien grave.
A part ça l’apprentissage du japonais avance bien, je rentre dans les parties vraiment compliquées, j’arrive plutôt bien à lire des phrases simples avec quelques kanjis mais parler c’est plus compliqué. En même temps personne dans mon entourage ne pourrait tenir une petite conversation avec moi donc forcément ça limite les possibilités pour parler.
En convention le mois dernier j’ai demandé à Julien Fontanier s’il avait des solutions pour pratiquer plus à l’oral, sa réponse : être schizophrène.
Alors bon, d’accord, je me parle à moi même, mais y a personne ni pour me répondre, ni pour me corriger, et aussi, faire des phrases dans sa tête en ayant le temps d’y réfléchir c’est pas la même chose que de devoir les formuler su le moment quand on est face à quelqu’un.
Bref.
L’autre jour j’ai fini un drama coréen (Romance is a bonus book) sur le milieu de l’édition, c’était vachement sympa. Bon forcément, drama oblige, c’était développé autour d’une histoire d’amour, mais le fait de placer ça dans un monde différent de d’habitude (CEO plein aux as, secrétaire, garde du corps, actrice, idol etc...) ça fait du bien.
Moi qui adore les livres j’ai trouvé ça intéressant de voir le rapport aux livres qu’ils avaient dans la série. Créer, éditer, imprimer des livres c’est vraiment leur vie. Ça doit être un métier intéressant.
Enfin voilà, pas grand chose de plus à raconter, c’était juste histoire de passer pendant que je m’ennuyais.
Je pourrais parler des avancées des préparatifs du voyage mais honnêtement j’ai un peu la flemme.
Camille
]]>Le titre dit bien vrai, on prend les mêmes et on recommence !
Ce que j’ai à dire est trèèès court aujourd’hui :
Seul message reçu de la journée à 18h pour me dire que monsieur n’a pas dormi suite à sa soirée de la veille (vous sentez la douille arriver ?) et qu’il est particulièrement fatigué.
Devinez qui était censé sortir avec moi ce soir ?
BINGO.
Donc ça a été annulé parce que "vraiment je tiendrai pas" mais "t’es sûre que ça te dérange pas ?".
Oh bah t’es pas le premier à me faire le coup donc maintenant j’anticipe. A peine j’ai reçu le "j’ai pas dormi littéralement" j’ai pris les devants et j’ai dit que si il voulait on annulait, ça m’épargne tout le bordel pour essayer de me le faire comprendre tout en tournant autour du pot pendant 20 ans.
C’est quand même marrant que ça soit l’unique raison qui le pousse à m’envoyer un message dans la journée, parce qu’il m’a même pas demandé comment s’était passé la mienne (j’avais un doute mais je viens de relire la conversation, il m’a même pas demandé comment j’allais MDR LOL TROP DRÔLE).
J’adore ma vie, j’adore ma vie, j’adore ma vie.
Y a un Dieu de la chance qui existe ? Parce que clairement ces derniers temps il me chie dessus.
Camille
]]>Je suis un peu fanée moralement depuis quelques jours, et sans vraiment de raison valable.. Enfin si, y a une raison mais elle me paraît à moitié justifiée.
Vendredi 21 je suis allée au cinéma avec un pote du boulot que nous appelerons M. et il se trouve qu’on s’est plus ou moins embrassés quand je l’ai ramené chez lui. Enfin bref jusque là rien de bien grave, au contraire j’étais même dans un très bon mood même si le lendemain il est parti au ski pour une semaine et que du coup je l’ai revu que le dimanche suivant au travail.
Je sais plus si j’en ai parlé récemment mais j’ai eu des problèmes avec un gars du travail qui balance des rumeurs sur moi pour me faire passer pour une fille facile. L’autre jour quand il est revenu au travail je l’ai entendu discuter avec un pote de celui avec qui j’ai eu des problèmes, et il disait à M. en me regardant : "C’était sympa la soirée hier, j’ai appris pleins de choses, il suffit de poser les bonnes questions hein !".
Sauf que je me suis sentie incroyablement visée quand il a dit ça et deux choses m’ont dérangées.
D’abord, le "la soirée d’hier" ça voulait dire qu’il était rentré la veille du ski et que j’étais pas du tout au courant, bon à la limite c’est le truc qui me dérange le moins, mais il a quand même passé la semaine à me dire qu’il avait hâte de me revoir donc si il était rentré plus tôt on aurait pu se voir le samedi soir après mon service, m’enfin c’est pas ça le problème.
La deuxième chose qui m’a dérangée c’est quand le gars avec qui il discutait a dit qu’il suffisait de poser les bonnes questions pour apprendre pleins de choses intéressantes. Là où ça me pose problème c’est ce que M. aurait pu dire sous le coup de l’alcool.
Le truc c’est que depuis l’histoire avec l’autre enfoiré qui me fait passer pour une fille facile, j’ai extrêmement de mal à faire confiance aux hommes (je sais c’est une phrase de meuf aigrie et c’est hyper cliché, mais c’est vrai), et en deux secondes, quand j’ai entendu ce truc, j’ai perdu toute ma bonne humeur et depuis je suis vraiment plus du tout dans le mood "je suis avec quelqu’un de bien".
Parce que c’est quelqu’un qui m’a l’air d’être vraiment bien, on se connaît depuis quelques mois, en fait depuis qu’il est arrivé au Mcdo et on s’est immédiatement bien entendus, on a vraiment des bons délires ensemble enfin tout ça quoi.
Alors j’ai vraiment beaucoup de mal à me dire qu’il pourrait se foutre de ma gueule, quand son ancienne copine l’a quitté il était vraiment mal, il m’a dit qu’il s’était attaché à elle et je sais qu’il l’a pas bien vécu. Peut être un mois après, il m’a appelée complètement bourré pour me dire qu’il trouvait que j’étais la personne avec laquelle il s’entendait le mieux au Mcdo et qu’il me remerciait de l’avoir réconforté quand son ex l’avait quitté.
Donc tout ça mis bout à bout j’ai du mal à y croire…
Mais quelque part je peux pas m’empêcher de me dire que c’est pas impossible non plus, au final je le connais pas tant que ça, donc est ce que ça serait possible qu’il me fasse croire qu’il est bien avec moi, que je lui plais alors que tout ça c’est juste un petit jeu et qu’il va tout raconter à tout le monde dès que je suis pas là…
J’ose pas du tout lui en parler j’ai peur qu’il le prenne mal, mais tout ça, ça me mine le moral.
A chaque fois je dis que je ne m’emballerai pas et pourtant c’est toujours ce que je fais malgré moi. C’est comme ça que je finis déçue.
Et encore une fois j’ai l’impression de m’être emballée, du coup même moi je sens que je suis devenue plus distante avec lui, comme si je lui reprochais un truc alors qu’il a rien fait. Je sais pas trop comment gérer la situation, est ce que j’en parle ou pas, j’en sais rien.
On est censés se voir cette semaine, on verra comment ça se passe, et si son comportement à lui a changé aussi ou c’est juste mon imagination qui me joue des tours.
Camille
]]>Dans 25 minutes je retourne travailler pour 2 heures, c’est vraiment de la merde de bosser en coupé comme ça, je peux rien faire de ma journée.
Cette fin de semaine a été particulièrement chiante, pas mal de contrôles/partiels qui s’enchaînent en ce moment, ils essaient de nous en caser un maximum avant les vacances. Mais le plus dur ça sera à la rentrée avec les 9 partiels sur une semaine et demie. M’enfin, je me sens quand même que moyennement concernée au final.
En plus de ces histoires de partiels j’ai eu des petits soucis avec un gars avec qui je travaille qui trouve visiblement amusant de faire croire à nos collègues que je suis une fille facile.
Très très amusant ça hein. Mais n’oublions pas de préciser que le harcèlement (peu importe sa forme) est punissable et que si j’en avais envie je pourrais déposer une main courante (ou porter plainte, au choix) au cas où il déciderait de continuer.
Le plus chiant c’est que j’ai pas envie de me traîner une réputation sur mon lieux de travail alors que tout est faux (normal en même temps, les rumeurs c’est rarement fondé...). Je comprends juste pas pourquoi il a décidé de faire ça, je lui ai jamais rien fait à ce gars (et c’est pas près d’arriver), et même si c’était le cas, en aucun cas ce genre de comportement est justifiable.
Passons.
A part ça, y a aussi le fait que comme tous les ans, organiser le nouvel an est le truc le plus chiant du monde. Et cette année encore plus que d’habitude. Potes en carton.
Et pour cause, mesdames ont des exigences cette année et veulent de la nouveauté, parce que tu comprends "on fait tous les ans la même chose avec les mêmes personnes".
Ah. Bah on a qu’à inviter des inconnus alors, ça fera de la nouveauté. Just saying.
Surtout que j’ai quand même réussi à obtenir l’accord pour avoir la maison ce soir là, pour que finalement tout le monde me dise "ah bah non je fais déjà quelque chose avec une autre personne".
En fait la nouveauté c’était de plus être ensemble quoi, fallait le dire avant, on aurait arrêté bien avant (oui, je pue le sarcasme).
Le problème c’est que pour le moment j’ai que deux potes qui m’ont dit oui, sauf que faire le nouvel an à trois c’est un peu triste. Donc si personne d’autre peut venir je pense que j’aurais pas d’autre choix que d’annuler. Dommage, j’avais acheté une jolie tenue (vu que de base, on m’avait dit qu’aller en boite serait une bonne idée, pour que finalement cette idée soit bieeen vite oubliée).
Donc voilà, comme l’année dernière, je pense que je vais bientôt pouvoir écrire un article "Défaite de famille 2".
Bientôt l’heure d’y retourner.
Camille
]]>
Bon je vais la faire courte, j’ai commencé à écrire à 11h ce matin mais mon ordi a décidé de prendre son indépendance et de s’éteindre sans prévenir.
Du coup j’ai perdu tout ce que j’avais écrit et je dois tout recommencer.
Problème : comme on peut s’en douter, j’ai pas appris par coeur ce que j’avais écrit donc je dois tout recommencer. Pour faire simple, je reprends le fil de mon année au lendemain du dernier écrit, soit le jour des résultats du concours.
DONC.
Comme je disais avant de tout perdre, les résultats ont été un grand moment de déception puisque l’échec était bien présent, avec un ridicule gain d’une centaine de places par rapport au concours de Décembre, qui nous amène à environ 770e sur 2800 étudiants. Autant dire, pas terrible.
Même en étant sur liste complémentaire, il était impossible de remonter de 300 places dans le classement parce que jamais autant de personnes ne céderaient leur place en médecine pour aller dans d’autres filières.
Et c’est bien ce qui s’est passé, à la fin de la période de reclassement rien n’avait changé, mais j’y étais déjà préparée mentalement.
La déception était d’autant plus grande que les résultats du premier semestre m’avaient encouragée, j’avais repris confiance en moi et j’étais quasiment sûre de passer cette année.
Dommage.
Je dois avouer que j’ai vraiment mal vécu ça même si je l’ai peu montré, ça me reste toujours en travers, mais il a fallu me faire une raison et vite trouver une solution de repli mais j’y reviendrai après.
Le mois de Juillet a été relativement tranquille, beaucoup d’apéros, de piscine et de "je fais rien, je m’en tape de rester toute la journée à dormir au soleil parce que de toute façon j’ai raté mes études" (oui, ça va revenir souvent, je vous ai dit que je l’avais en travers de la gorge).
Un été classique dans le sud quoi.
En Août, ma famille a débarquée, du moins en partie, mon oncle, sa femme et mes cousines sont venus passer quelques temps dans un camping du coin.
Mêmes si les cousines sont insupportables, ça fait toujours plaisir de voir mon tonton. Bien évidemment, il y a eu un bon nombre d’apéros avec les voisins, qui ont plus ou moins bien fini selon les jours.
On a fait une journée bateau dans les Gorges du Verdon, j’y été jamais allée et c’était vachement bien !
(Pause nourriture !)
Enfin bref un été banal, archi banal, mais marqué par un amaigrissement notable ! ! Et ça fait PLAISIR.
Ce qui nous amène au mois de Septembre et donc à la solution de repli qui est loin d’avoir été la meilleure : L2 parcours biochimie et génie biologique. Oui, c’est aussi chiant que ça en a l’air.
Au début ça me paraissait être le choix le plus raisonnable (parce que plus ou moins en rapport avec ce que j’avais déjà fait, parce que "chercheur ça gagne bien même si t’es pas médecin" gna gna gna).
Et au final je DÉTESTE ça ! C’est pas si proche de la paces que ce que je pensais, c’est chiant au possible et ça m’intéresse pas le moins du monde. Plus j’y vais, plus je me dis qu’être chercheuse dans ce domaine toute ma vie, y’a pas moyen.
Et mon erreur, ça a été de choisir ça alors que ce qui me plaisait vraiment c’était la psychologie. Du coup je me force à terminer mon année en fournissant le minimum d’effort et à la rentrée prochaine je changerai (encore) de filière puisque j’irai en psychologie, mais en L1, pas en deuxième année directement comme j’ai fait cette année parce que je suis pas sûre que ça soit un avantage quand on a jamais expérimenté la "vraie" fac.
Quand on a été pendant deux ans en fac de médecine, on sort un peu d’un monde à part : pas de TP, pas de TD, une présence aux cours jamais contrôlée, pas de devoirs, ni d’exercices à faire en cours. Tout ça par contre, c’est bien présent dans les autres facs et j’ai eu beaucoup de mal ç m’y habituer.
J’avais adopté ce petit train train quotidien métro-BU-dodo qui m’allait bien. Et j’en suis même venue à le regretter à certains moments.
Mais bref, beaucoup de remise en question ces derniers temps pour conclure que tout ça me convenait pas du tout. Reste plus qu’à l’annoncer à mon père.
Sinon on est en Novembre, demain le 1er Décembre déjà, plus que 192 jours avant le départ pour le Japon, que j’avais pas encore mentionné mais beaucoup trop de choses se sont passées récemment donc j’en oublie, même les plus importantes.
J’ai du mal à croire que c’est déjà la fin de l’année, ça a filé à une vitesse incroyable ça me tue. Dimanche prochain c’est aussi l’anniversaire de Soso, bizarrement j’ai hâte, ça me fait une occasion de lui envoyer un message, même si ça va pas engager une discussion, ça suffit à me faire plaisir.
J’ai toujours des problèmes de ce côté là, mais au moins maintenant je l’admets ; il me manque toujours autant, même après bientôt deux ans, et même avec une nouvelle copine. C’est comme ça, ça s’explique pas, les gens sont importants ou ne le sont pas.
J’ai trop chaud dans ma combi en pilou et j’en ai un peu marre de raconter ma vie.
A dans 5 ou 6 mois (non je déconne, j’espère un peu avant quand même, histoire de donner des nouvelles à Noel) .
Camille
]]>Ça fait bien trop longtemps depuis Décembre, rétrospectivement, beaucoup de choses se sont passées en 6 mois, du coup comme la dernière fois je fais plus ou moins revenir mois par mois et essayer de me rappeler ce que je dois raconter.
Bon Janvier a marqué la reprise des cours, plus ou moins dans un bon mood, y avait surtout "l’euphorie" du résultat tout récent (809/2800), il était nettement meilleur que celui de l’année dernière donc forcément ça motive, après faut pas se voiler la face non plus, c’est pas si ouf (surtout en étant doublante).
Mais toujours est-il que j’étais contente et que le deuxième quad est normalement mon préféré.
Dans mon souvenir Janvier et Février se sont passés sans trop de folies, j’ai continué à travailler tous les week ends au Mcdo, avec motivation fluctuante en option.
En Février, comme l’année dernière, j’ai pris deux jours pour aller voir le dernier Fifty Shades au cinéma et passer une bonne soirée avec ma copine, notre St Valentin sans Valentin à nous.
Sinon rien de fou pour ce mois.
Mars commence par un rituel qui a été abandonné pendant quelques années, la Japan Expo à Marseille, j’ai pris une journée cette fois pour aller me vider un peu la tête sans (trop) culpabiliser. Je me suis récemment replongée dans toute cette culture, d’ailleurs j’y reviendrai mais je me suis aussi lancée dans l’apprentissage vraiment.
Sinon ce mois marque aussi et surtout mes 20 ans (Joyeux anniversaiiiiire, joyeux anniversaiiiiire Camiiiiille). Et voilà, ça s’arrête là, on a fait une soirée avec mes voisins et tout ce petit monde, c’était hyper sympa, j’ai fini la soirée très riche, avec ces sous j’ai pu enfin m’acheter ce collier Vivienne Westwood sur lequel je louchais depuis des lustres, et en prime un cadeau pas prévu, une très très jolie bague, aussi très très chère, mais que j’ai eu à un prix imbattable sur ventes privées, c’est mon petit bijou qui coûte un bras rien qu’à moi, et l’effet que ça fait est très satisfaisant (#michto).
En Avril on a commencé les choses intéressantes de ces six derniers mois.
Déjà j’ai pris la décision de me faire faire mon deuxième tatouage ce mois-ci. Je cherchais absolument quelqu’un qui faisait de beaux tatouages aquarelle pas trop loin de chez moi (les seuls que j’ai trouvé sont en Corée, en Argentine, etc… On va éviter).
Finalement ça s’est révélé être quasi impossible, j’ai trouvé des tatoueurs qui faisaient de la couleur mais ça ne ressemblait en rien à de l’aquarelle donc non merci.
Et là, miracle ! MONTPELLIER ! La ville de Jeannou et Cloclo renfermait cette artiste que je recherchais !
Alors oui aller à Montpellier, à deux semaines des révisions, en pleine période de grève de la SNCF, c’était légèrement délicat, tellement que c’est passé d’un tatouage touch and go en "bon bah finalement je vais devoir rester trois jours", thanks to that fucking SNCF.
C’était trois jours d’air pur, où je n’ai quasiment pas voire pas du tout travaillé, et quel bonheur de voir mes copines (une plus que l’autre qui était enfermée à préparer son concours PACES contrairement à moi...).
La tatoueur était adorable, le tatouage en question m’a arraché la peau pendant une bonne heure et demie, sans rire j’ai tellement souffert pour ces deux poissons là. Un petit 180€ final en sachant que j’avais déjà donné 90 de caution (je vous laisse faire le calcul), bien plus que raisonnable.
Ce petit séjour improvisé terminé, je suis retournée au boulot et une semaine après les révisions commençaient, en même temps que les problèmes, la dépression, etc...
Ces trois semaines de révisions ont sûrement été les PIRES jusqu’à maintenant.
J’ai attaqué plutôt fort avec un planning bien rodé, et des horaires plus ou moins fixes, je me suis crevée comme jamais à la tâche, le ras-le-bol était plus que jamais présent.
Je ressentais vraiment le poids de ces deux années de merde étalé sur trois semaines, et avec bien sûr la pression de l’échec, le doute, l’envie de tout envoyer balader, la fatigue morale et physique.
Je crois que j’ai vraiment atteint mes limites à la fin de cette période, une semaine de plus et je craquais littéralement.
En Mai le concours a été une délivrance, j’ai passé ces deux-trois jours chez ma belle sœur pour éviter de me lever à 5h et quel bonheur.
Dans l’ensemble je dirai que les épreuves se sont plutôt bien passées, en général les trois ou quatre dernières questions portaient sur les derniers chapitres de l’année, ceux que je connaissais le moins bien, mais sinon pas de gros beug, je suis tombée sur un texte que je savais par cœur, seul problème, il n’est pas rentré entièrement dans le cadre et je ne voulais pas risquer le 0 pour deux lignes manquantes donc tant pis.
Pas de grosse fête pour fêter ça, juste moi seule à l’appart devant Netflix, et un bon gros bain.
C’était la récompense que j’attendais. Je suis rentrée dans un état de "je m’en foutisme" des plus absolus. J’ai réalisé que de toute façon peu importe le résultat, j’ai vraiment donné tout ce que j’avais et que j’aurais rien pu faire de plus. On est fait pour la médecine ou on ne l’est pas.
Et d’ailleurs je suis toujours dans cet état aujourd’hui.
Ce qui m’amène à Juin !
Début Juin j’ai enfin repris le boulot au Mcdo et même si je déteste ce boulot, un mois et demi sans être payée ça fait très très mal, surtout au vu du prix de l’essence et de la consommation de ma voiture.
Donc là j’attend impatiemment la fin du mois pour être un peu moins à sec.
Juin se passe dans le plus grand des calmes à part ça, si on omet que demain c’est le grand jour.
Demain j’aurais enfin les résultats du concours, après un mois d’attente. J’ai préparé ma mère pour qu’elle sache à peu près comment je vois les choses, parce que je veux pas les voir moi directement. Pour le soutien moral, Jeanne va venir passer la journée à la maison, on va s’occuper de nos Sims respectifs ça nous (me ?) fera penser à autre chose.
A part ça si j’ai eu envie d’écrire aujourd’hui c’est pour parler en vitesse de mon rêve de cette nuit.
J’ai été pas mal perturbée parce dans le même rêve j’ai vu mon frère qui était de nouveau parmi nous et revoyait un ami de longue date qui était venu chez moi pour le voir. Bien sûr même si c’était dans mon rêve tout le monde était très ému de cette petite réunion, et moi je crois que j’étais émue inconsciemment de revoir mon frère après tant de temps. Faut préciser que le 16 Juin marquait les 6 ans de sa mort. Il me manque toujours autant et je donnerai tout pour le revoir comme dans mon rêve.
La deuxième chose qui a participé à ma tristesse post réveil, c’est que j’y ai vu Sophian, pour la deuxième fois en pas longtemps.
Et que dans ce rêve tout était comme avant et c’était tellement bien. Je peux même pas décrire le sentiment que j’avais pendant ce rêve mais c’était du bonheur pu et simple.
Quand je me suis réveillée et que j’ai compris que tout était faux, Quentin, Soso, j’étais tellement triste, mais le genre de tristesse profonde qui fait remonter des souvenirs agréables, des émotions fortes, et tout ça m’a vraiment manqué.
J’aurais tout donné pour que tout soit vrai. Le truc c’est que je sentais au fond de moi que j’étais passée à autre chose pour Sophian mais les rêves que je fais me donnent l’impression du contraire. Du coup je ne sais même plus quoi croire, soit je m’auto persuade que j’en ai plus rien à faire, soit c’est vraiment le cas et c’est des rêves comme ça, mais je me dis aussi que les rêves sont rarement "comme ça", sans raison…
Ma foi.
J’ai dit ce que j’avais à dire, c’était long mais c’est dit, j’espère que la prochaine fois je mettrais pas six mois à raconter ma vie.
Souhaitez moi bonne chance pour demain…
NB : Je viens de remarquer que j’ai oublié un point très important de ces dernières semaines qui est la maladie de Basedow qui me suit maintenant, pour faire court, c’est une maladie auto immune de la thyroïde qui casse bien les couilles, mais ça sera pour une autre fois.
Camille
]]>J’ai pas vérifié mais je crois bien que j’ai laissé le dernier écrit en plan, je l’ai pas relu je ferai ça après.
Y a tellement de choses à raconter.
On va reprendre depuis Novembre du coup, bon l’événement marquant de Novembre c’est mon joli tatouage, le premier (et sûrement pas le dernier), que j’ai fait le 24, donc il y a à peine plus d’un mois.
J’avoue que le jour du rendez vous j’était teeellement stressée, j’avais peur que le dessin me plaise pas, enfin le genre d’inquiétudes basiques, mais le truc que je craignais le plus, c’était de faire un malaise, je sais, on tape dans l’extrême. Non mais c’est juste parce que la journée avait mal commencé, j’appréhendais la douleur et puis cette année ça m’est souvent arrivé (en partie à cause de ma tachycardie inopinée et donc au chutes de tension, enfin bref).
Et au final ça s’est super bien passé, Eugénie est une personne adorable, elle a super bien compris ce que je voulais et elle m’a mise à l’aise tout de suite.
Niveau douleur c’est largement supportable, et d’ailleurs en y repensant c’est même une douleur "agréable", bon j’avoue que quand on se rapprochait du pli du coude, c’était pas forcément agréable, mais je crois que ce qui donne cette impression c’est la satisfaction qui vient après et le fait qu’on oublie très vite comment ça a fait mal. Comme un accouchement si on veut partir loin.
Enfin bref la séance a duré une heure et demi, donc rapide, et au final j’en ai eu pour 150€, certains trouvent que c’est beaucoup pour ce que c’est, perso j’ai été étonnée de ne payer que ça vu que je m’attendais à bien plus (j’ai du mal à estimer le prix d’un tatouage). En résumé, j’en suis ravie, et je pense déjà au prochain !
Le lendemain du tatouage, donc le 25 Novembre, c’était le jour de mon intégration/formation au Mcdo, donc la première fois que j’y mettais les pieds pour travailler (et la première fois que je travaillais tout court d’ailleurs). Note à part, le tatouage hyper méga frais de la veille, c’était vraiment une torture pour ce premier jour tellement il me faisait mal, mais j’ai quand même pleins de compliments dessus de la part de gens que je venais de rencontrer, et ça c’est cool.
La journée se passe, beaucoup d’infos à ingérer d’un coup et un rythme horrible, la journée était mi théorique, mi pratique, avec le service du soir.
La journée a été trèès longue et éprouvante, pour une découverte. D’autant plus que le soir même il y avait un anniversaire surprise organisé chez moi pour mon beau père, donc beaucoup de gens, beaucoup de bruit, jusqu’à tard dans la nuit. J’étais morte.
Et le pire c’est qu’il fallait remettre ça le lendemain toute la journée.
Je suis rentrée à midi, en pleurant, tellement ça avait été dur, j’avais même pas envie d’y retourner le soir, ça m’avait tellement soulée, tout le monde me gueulait dessus, je courais dans tous les sens, enfin bref. Du coup je m’étais dit que je ferai le soir et qu’après je démissionnerai. Bon finalement je me suis remise en question et je suis restée, mais c’est uniquement parce que j’ai besoin d’argent, et j’y vais toujours à reculons (moins, mais toujours un peu quand même).
Le truc c’est que c’était la première fois que je travaillais et forcément ça a mis une claque à la feignasse que je suis. Mais je me suis dit que dans tous les cas je trouverai rien d’autre ailleurs qui soit plus "cool", parce que c’est le monde du travail et que dans n’importe quel travail il y aura toujours quelqu’un au dessus de moi qui me gueulera dessus, des horaires de merde et des collègues relous (heureusement c’est pas le cas de tous).
Le truc c’est que j’aurais voulu un boulot sympa, pas trop dur, avec des horaires cool et qui gagne bien. La blague.
Au final j’ai un boulot avec certes des horaires pas trop merdiques (vu que je ne bosse que les week ends), mais un boulot qui me plaît pas et qui forcément ne gagne pas des masses (vu que je ne bosse que les week ends bis).
Mais j’ai des trucs à me rembourser à moi même donc bon…
Après ces deux jours de formation, j’ai entamé mes deux semaines de révision pour le concours (donc sans aller bosser au Mcdo et ça m’a fait du bien).
J’avais prévu d’aller bosser à la BU de la fac de la Garde, ce qui s’est avéré être une idée de merde puisque leur BU est plus un zoo qu’un endroit pour bosser. Je suis restée là bas moins de 4h et je me suis taillée.
J’ai finalement réussi à bosser chez moi pendant 2 semaines, chose impensable l’année dernière.
Bon j’avoue y a eu des moments de grande inefficacité mais ça aurait été pareil si j’avais bossé n’importe où ailleurs, quand ça veut plus ça veut plus. L’avantage c’est que maintenant je me connais, je sais que je peux laisser de côté un truc qui me prend la tête et qui rentre pas, et le reprendre le lendemain matin sans aucun souci.
Bref les deux semaines se passent plutôt bien, avec un stress inhumain grandissant.
Le concours avait lieu les 12 et 13 Décembre, et je me voyais mal me lever à 5h pour aller passer les épreuves, du coup j’ai passé trois jours chez la fille de mon beau père, qui habite à Marseille, et quel bonheur ça a été de pouvoir dormir avant d’aller à l’abattoir.
En plus, on a eu la bonne idée de prendre un bon gros apéro chaque soir, et les 4 ou 5 vodkas que j’ai bues avant d’aller dormir m’ont vraiment aidé à ne pas penser au concours, je suis tombée comme une masse. Faut dire que ça faisait des mois que j’avais pas bu aussi.
Bon finalement les épreuves se passent, je suis incapable de donner des impressions objectives, je suis hyper pessimiste et défaitiste pour le coup et je crains l’annonce des résultats. Pour dire, en sortant de la dernière épreuve, j’ai pleuré au téléphone, loin d’être soulagée que ça soit fini mais terrifiée d’avoir merdé. Encore deux semaines à stresser.
Le soir même j’ai rien fait de fou, mais j’avais un bon pote, en stage à ma fac, qui était libre pour sortir boire un verre ou deux, et honnêtement j’ai passé une super bonne soirée. L’année dernière je suis allée à la soirée post PACES, je me suis bourrée comme jamais, j’ai lâché un maximum d’argent et au final en y repensant j’ai passé une moins bonne soirée que celle de cette année, qui était beaucoup plus rapide et sage.
Fin de la période concours : VACANCES.
Du coup avec ça j’ai repris le boulot tous les week ends, ça se passe plus ou moins bien selon les jours.
La semaine dernière, je suis partie passer une nuit dans une yourte avec Jeanne. C’était hyper sympa comme expérience (à part le moment où un distributeur m’a arnaqué de 30€ que j’essaie toujours de récupérer). On a vraiment passé un bon moment, c’était à 2h de chez nous, dans la montagne, là où il fait bien froid et où on peut bien voir les étoiles quand le ciel est clair. Les hôtes étaient super accueillants, on a bien mangé, on a fait un peu de visite dans le village voisin, bref, c’était une bonne page blanche qui a fait du bien.
Puis on en arrive au week end de Noël, rien de fou, on a passé le réveillon chez les voisins, c’était sympa mais pour moi c’est le genre de truc qui se fait en famille, et ça s’est senti quand ils ont ouvert les cadeaux, on était tous les trois, complètement hors du moment, je me suis sentie un peu con d’ailleurs, j’avais l’impression qu’on était de trop.
Au final les fêtes ont été un peu pourries parce que chez moi deux sur trois sont malades (devinez qui est la seule rescapée). Donc ils sont à l’agonie dans le salon, tout tourne au ralenti.
Je regrette de pas avoir eu un vrai repas de Noël, où on ouvre les cadeaux en temps et en heure.
Ma foi, quand on est malade on y peut rien.
Je compte bien me rattraper pour le nouvel an avec les copines. Dommage que je travaille jusqu’à 20h30 ce jour là, je vais devoir partir dans la foulée…
J’ai été longue.
Bonne nuit.
]]>
Je suis perturbée par Suicide Social d’Orelsan, je l’avais jamais écoutée avant il y a une semaine, elle me donne des frissons. Y a une telle haine dans cette chanson, elle monte crescendo jusqu’à ce que ça explose.
Et le pire c’est que même si c’est un rôle, elle est criante de vérité sa chanson. Ce gars est un génie dans ses textes.
Sinon on est a tout pile une semaine du tatouage, enfin. J’avoue je commence juste à stresser, mais bizarrement je me dis que je vais adorer le dessin immédiatement. Oui parce que je l’ai pas encore vu, je le verrai le jour même et si jamais on fera les modifs à ce moment là, mais je sens qu’elle aura réussi à comprendre ce que je veux, donc les modifications je me dis qu’on en aura peu voire pas à faire.
En fait j’ai pas mal de choses à raconter donc tant pis ça serait brouillon comme d’hab.
Donc le mois dernier j’ai acheté ma première voiture, un bijou de technologie, j’annonce : Opel Vectra de 1992. En vrai elle est bien et puis je l’ai payée 1000€ donc je peu
<JAMAIS FINI>
]]>Une fois n’est pas coutume, je commence à écrire dans le bus, parce que c’est à peu près le seul moment où j’ai rien à faire pendant 2 heures (bon si, techniquement je pourrais travailler au lieu de faire ça, mais ras-le-bol donc non).
Le titre résume bien ma journée. Même si elle a pas "si" mal commencé au final…
Du coup dans un ordre chronologique, le réveil a été un peu compliqué, j’ai été réveillée un quart d’heure avant mon réveil (à 4h45 donc) et puis juste avant j’avais fait un rêve pas terrible. Donc j’étais complètement claquée quand mon réveil a sonné, et déjà soulée, autant dire que pour 5h du matin ça fait beaucoup et ça annonce pas une bonne journée.
Ensuite j’arrive à la fac et comme tous les matins je vais à la BU direct (et j’en décolle pas de la journée à part pour aller manger).
D’habitude le matin je suis étrangement efficace, mais ce matin j’étais à deux de tension.
Faut préciser le contexte, hier y a eu les deux premières épreuves du premier concours blanc de l’année, et demain c’est les deux dernières.
Hier j’ai fait de la merde d’ailleurs, au début ça m’a soulée (très fort) et bizarrement ça m’a motivée comme jamais. Alors que d’ordinaire ça me démotive complètement. Autant dire que mon aprèm d’hier a été productive !
Et donc aujourd’hui je devais bosser la biocellulaire et (ô malheur) les maths.
Donc ce matin je me chauffe pour la biocé, et qu’est ce que ça m’a gonflé ! Je bossais au ralenti c’était affligeant.
Bref je bosse du mieux que je peux, on va manger, et vers 13h c’est le moment de commencer les maths, ma grosse (grosse) bête noire.
Faut savoir que les polys sont très denses et incompréhensibles. C’est impossible de faire le tri dans ce qu’il faut connaître et les choses qui sont pas nécessaires (inutile de préciser que rien n’est expliqué non plus).
Donc je décide d’aller boire un café pour me booster, et quelle bonne idée, ça m’a inspirée.
Quand je suis revenue j’ai pris le taureau par les cornes n’est ce pas, et j’ai cherché sur le forum du tutorat tout ce que je ne comprenais pas (et que j’avais pas appris l’année dernière aussi...).
BEST IDEA OF THE DAY.
Tout m’a paru teeellement simple, bien expliqué, et mieux encore, j’arrivais à faire les exercices !
Du coup quand j’ai vu que j’étais vraiment efficace et même que ça me plaisait limite de faire des maths, j’ai décidé de prendre le dernier bus pour pouvoir rester le plus tard possible.
Ce qui nous amène à maintenant, où mes 2h (maintenant 1h30) de bus m’attendent, mais je m’en fous, je suis de bonne humeur, j’ai de la batterie sur mon ordi, de la musique dans les oreilles, c’est tout ce qu’il me faut.
Et le pour le concours blanc, on croise les doigts quand même.
Parce que… C’est bon pour le moraaaal !
]]>
Je sais c’est mal, mais j’ai commencé une nouvelle série (et d’ailleurs je suis à la bourre étant donné que le tout dernier épisode c’était en Juin, et que la série a commencé en 2010...).
Pretty Little Liars, bon à la limite l’histoire c’est pas vraiment ça qui m’amène ce soir.
En fait ça m’a donné le blues du dimanche soir parce que je me suis faite une remarque, comme à chaque fois que je regarde une série avec plein de love dedans.
Le truc c’est que je veux un amour comme au cinéma, "A love that consumes you" comme l’a si bien dit ce très cher Damon Salvatore.
Mais c’est vrai, un amour passionnel, avec des retrouvailles sous la pluie, des soirées dans un chalet sous un plaid… Un amour grand et beau. Peut-être même qui fait peur à certains moments.
Sauf qu’il est là le problème : ça n’existe que dans les films.
Alors, j’ai construit des trop grands espoirs et j’attends trop de l’amour, et je suis déçue parce que ça ne correspond pas à ce que j’imagine.
J’imagine qu’à cause de ça je pourrais passer à côtés de belles personnes et de belles histoires, qui certes, ne correspondraient pas à mon idéal, mais qui auraient quand même tout ce qu’il faut pour être parfaites.
Juste parce que j’ai trop d’attentes.
Je pense que c’est parce que je suis encore jeune, et que j’ai pleins de rêves. Mais passé un moment, il faudra que je me rende compte que malheureusement, ma vie ne sera pas comme celle dans les séries.
]]>Tu n’es plus rien pour moi.
C’est mon mantra, ce qui me force à te haïr, et finalement c’est bien plus facile que je pensais.
J’ai toujours eu des soupçons sur ta très chère copine C. mais maintenant c’est bon, mes soupçons sont (plus ou moins) confirmés.
Parfois, un commentaire est bien plus parlant qu’un aveu. Et étant donné que ce fameux commentaire a été écrit sans prendre en compte que je le verrai, il en est d’autant plus criant de vérité.
Manque de bol, c’est la première chose que j’ai vue en ouvrant Facebook.
Très sincèrement je suis quand même tentée de poser la question à quelqu’un pour avoir une confirmation de source "fiable", mais on va dire que même sans ça, je suis sûre à 90%.
Non mais sérieux, tu pouvais pas tomber plus bas à mes yeux. Tu as vraiment touché le fond.
Mais quelque part je te remercie, tu m’obliges à te détester, et après tout le mal que j’ai enduré à cause de toi, c’est tout ce qu’il me faut.
Tu m’as brisée en morceaux, mais pas tout d’un coup, c’était par périodes, mais ça y est là tu ne pourras plus rien me faire, tu as déjà tout détruit. Bravo.
Ce qu’il y a de bien c’est que maintenant je suis complètement détachée de toutes ces émotions. Plus rien à foutre de ce que tu peux bien faire. J’en ai rien à carrer, mais d’une force.
Fini de pleurer pour toi, à cause de toi. Je me rends compte que je me suis effacée pour toi, je t’ai toujours laissé dominer la conversation, mais c’est terminé.
J’avais l’habitude de perdre mes moyens avec toi, et ça s’est encore constaté au concert, et en y réfléchissant je ne vois pas pourquoi. Peut-être parce que je t’aimais et que ça m’intimidais, que toi tu m’intimidais. J’en sais rien.
Mais t’inquiète, ça y est, grâce à toi, l’amour que j’avais encore pour toi a disparu et il a fait place à la haine. Une haine que tu n’imagines même pas.
Je te déteste, et même si je ne regrette pas ce qui appartient au passé, à partir de maintenant tu n’existe plus pour moi. Je ne veux plus te voir, te parler, avoir de tes nouvelles par quelqu’un d’autre. Même des photos de toi me donnent des hauts le cœur.
Et étant donné les circonstances, je ne te souhaite pas de "bonheur" avec elle. Je m’en tape. J’espère même qu’elle te cassera bien les couilles, comme elle l’a fait pour moi.
Crois moi qu’à ce stade, si j’en avais eu les moyens je vous aurais détruits, j’aurais pourri votre vie, je ne sais pas comment mais j’ai de l’imagination.
C’est tellement pathétique sans déconner. J’ai eu envie de vomir en voyant ça.
Bref.
]]>(Pour la précision j’ai commencé à écrire Vendredi dans le bus et je viens seulement de le terminer, j’espère que ça reste logique quand même)
Et bien le bonjour !
Je suis actuellement sur mon ordi dans le bus donc c’est assez galère de raconter ma vie là mais on va s’en sortir.
Du coup j’ai pas les derniers écrits sous les yeux mais il me semble que ça fait un moment que je suis pas revenue, faut dire que là c’était tendu avec la reprise, je m’y suis remise à fond tout de suite pour pas perdre de temps et du coup j’ai pas vraiment fait grand chose d’autre depuis (et d’ailleurs le mois de Septembre est passé à une vitesse incroyable).
Faut dire aussi que la plupart du temps j’arrive chez moi il est passé 20h, je rentre, je mange, je bosse (un peu, ou pas du tout) et je vais me coucher. Et on remet ça le lendemain.
J’ai plutôt vite repris le rythme mine de rien, plus vite que l’année dernière en tout cas.
J’ai décidé de pas refaire les mêmes erreurs que l’année dernière (en même temps c’est un peu fait pour ça le redoublement…), et sur tous les plans.
Déjà forcément le boulot, ma façon de travailler, tout ça. L’an dernier j’ai presque passé tout le premier quad à chercher une méthode de travail (et quand je l’ai enfin trouvé, elle ne fonctionnait plus). Sauf que ça m’a fait perdre un temps fou et j’ai pris du retard que j’ai pas réussi à rattraper.
Mais c’était pas que pour ça que j’ai zappé certains chapitres… Faut dire que dès que c’était trop long, trop dur, hop je faisais dégager (coucou les réactions chimiques, coucou l’électrophysio, COUCOU LES PUTAIN DE MATHS).
Forcément ça m’a pas aidé.
Aussi faut dire que le premier quad est vraiment, mais vraiment pas intéressant. Et ça a dû se sentir que j’avais préféré le 2e étant donné que j’ai eu 14 de moyenne… Et j’avais aussi trouvé comment bosser.
Et pour finir, l’année dernière je me mettais une pression par rapport au temps. Par exemple j’avais tels cours à faire, je me disais "Ok lui tu le fais en 2h max" sauf que à la fin des 2h je l’avais soit survolé, soit pas compris, mais mon "temps imparti" était fini donc je passais à un autre cours, sans avoir compris le premier. On comprend donc à quel point c’était i-nu-tile.
Bref, cette année je me concentre essentiellement sur les cours qui m’ont posé problème l’année dernière et tant pis si je dois passer 4h sur un cours en particulier, tant qu’à la fin je l’ai compris vraiment.
Et de toute façon c’est ce qui se passe, je me contente pas d’apprendre bêtement par coeur comme je faisais avant, là je cherche à comprendre parce que c’est tellement plus facile à retenir si ça parait logique !
D’ailleurs je suis plutôt contente de moi parce que tout rentre facilement, et mieux : je retiens. C’est bien beau d’apprendre si c’est pour que le lendemain je me rappelle de rien.
Et pour couronner le tout, tenez vous bien, j’ai eu 16/20 au premier QCM de l’année, classée 47/489, j’étais trop fière !
Bon par contre même si je travaille bien à la fac, bosser chez moi c’est toujours une catastrophe, le week-end je suis d’une inefficacité affligeante, donc heureusement que je me rattrape bien la semaine…
Enfin voilà assez parlé de cours, changeons de sujet.
Dimanche dernier j’ai (enfin) envoyé un mail à ma tatoueuse pour lui faire part de mon projet, voir si c’était réalisable, tout ça tout ça.
J’ai d’ailleurs jamais autant regardé mes mails que cette semaine.
Je savais qu’elle était montée en guest dans un shop de Lyon, donc forcément elle ne répondrait qu’une fois rentrée. Et en effet, ce matin j’ai eu le mail tant attendu, j’étais heureuse comme pas permis.
Du coup elle m’a dit être dispo en Novembre, et ça m’a encore plus fait plaisir, vu que je m’attendais à ce qu’elle me dise Décembre ou Janvier… Elle voulait aussi connaître mon budget, mais bon je connais pas vraiment les prix des tatouages et je voulais pas me donner de prix pour pas être limitée sur ce que je voulais faire, donc je lui ai dit que 300€ max ça serait bien (et pour l’anecdote je n’ai pas ces 300€, ils vont être puisés de mon livret puis remis petit à petit avec Noel, un crédit de moi à moi en gros).
J’ai jamais eu autant hâte pour quelque chose, j’ai même pas d’appréhension pour la douleur ou quoi que ce soit, c’est quelque chose qui a été longuement réfléchi et c’est impossible que je le regrette. D’ailleurs je pense déjà au deuxième, mais ça sera pour plus tard (dans quelques mois…).
Je crois que c’est tout ce que j’avais à dire pour le moment, et ça fait déjà pas mal…
Camille
]]>
En ce moment je suis pas mal portée sur la spiritualité, surtout le bouddhisme et l’hindouisme. En fait ça fait un bout de temps que je m’y intéresse, j’avais commencé par lire un livre du Dalaï-lama sur comment pratiquer le bouddhisme, c’était à une époque où j’étais souvent en colère et je ne savais pas comment me canaliser. Franchement ça m’a bien aidé et récemment je m’y suis remise, ça me détend, ça m’aide à me concentrer sur le positif et à occulter tout ce qui me fait du mal.
Le vrai problème c’est que je pense trop, et c’est ça qui me fait du mal, et le fait de lire ce livre ou de réciter/écouter des mantras, ça m’occupe l’esprit et je me sens vraiment bien pendant ce temps là. C’est pile ce qu’il me faut en ce moment.
En y réfléchissant, ces deux spiritualités me servent différemment.
Le bouddhisme c’est pour être en paix avec moi même, me calmer, pour me détacher de tout ce qui n’a pas d’importance et qui me cause de la souffrance. De toute façon c’est tout le fond du bouddhisme ; la connaissance de la souffrance et la recherche de la cessation de la souffrance.
C’est ce qu’il y a de plus difficile pour moi, je ne sais pas gérer ma colère, et ça me détruit de l’intérieur.
J’essaie de prendre les choses plus positivement et de relativiser. Quand je suis énervée je me concentre pour me calmer, je respire un grand coup et ça fait un bien fou.
L’hindouisme c’est plus pour me raccrocher à quelque chose quand j’ai besoin d’aide et que je me sens seule, parce que contrairement au bouddhisme, c’est une religion avec de nombreux Dieux, alors que le Bouddha n’est pas un Dieu, mais une personne qui a réellement existé et qui a atteint l’éveil, d’où son nom.
Chaque Dieu a son importance, mais moi je me rapproche plus souvent de Ganesh, le Dieu qui lève les obstacles et apporte la chance.
Je répète souvent son mantra dans ma tête, ça m’oblige à me concentrer et à ne penser plus qu’à ça.
D’ailleurs je suis en train de chercher pour m’acheter un mâla pour pouvoir compter les 108 répétitions du mantra, ça serait plus simple.
Pour cette année je me suis dit qu’au lieu d’aller sur mon téléphone quand je m’autorise 10 minutes de pause et qui au final va m’énerver si je vois des choses qui me plaisent pas et donc me déconcentrer de mon travail, je vais plutôt lire quelques pages de mon livre, et je pense même que je vais acheter le Bhagavad Gita pour alterner et en apprendre plus sur les légendes hindoues.
En fait en écrivant ça je viens de me rendre compte que la plupart du temps c’est tout ces réseaux sociaux qui sont à la base de la colère que j’ai.
J-2 avant la rentrée, préparation mentale en marche.
Camille
]]>