Aujourd’hui c’est le calme avant la tempête. A partir de demain ma famille arrive par vague à la maison, et je n’arrive toujours pas à savoir si je suis contente ou pas. J’aurais bien voulu voir ma grand-mère mais c’est la seule qui ne sera pas là. On a des relations assez tendues en ce moment avec certaines personnes de la famille, et j’ai comme l’impression qu’une de ces personnes va bien cacher sa joie d’être là (en même temps moi je me réjouis pas particulièrement de sa présence).
A part ça, pas de problèmes avec les autres, on s’entend tous plus ou moins bien, donc ça devrait aller.

Sinon, des nouvelles de vacances point par point (et chronologiquement, depuis début juillet on va dire) :
- après un mois de conduite, j’ai ENFIN eu mon permis, et c’est une grande révolution
- quelques jours après, j’ai appelé la boite qui était censée m’embaucher pour les deux mois d’été, seule réponse "Ah bah on a pas encore de date de la part de la RH donc faut attendre, on en sait pas plus", c’était il y a un mois tout pile, niquel, mais j’attends hein j’ai que ça à faire
- le mois de juillet est passé comme une flèche et on s’approche dangereusement de la rentrée, la joie s’empare de moi…

Avec cette chronologie à partir de Juillet j’ai omis un passage important : Malte 2017.

Une semaine de vraies vacances avec mon meilleur ami, dans un pays vraiment sympa (avec une chaleur étouffante même à la mi Mai), et même si on a été occupé tous les jours, et donc un peu fatigué, c’était génial.
On s’est aussi engueulé pour une connerie (mais alors une connerie sans nom), pour la première fois qui plus est. Et c’est peut-être moi qui suis parano mais depuis qu’on est rentré et qu’il y a eu cette histoire, on s’est beaucoup moins parlé. Ça serait dommage de s’éloigner pour un truc pareil.
Donc comme à chaque fois que j’essaie de sauver un truc, j’engage la discussion, je propose des trucs, mais les excuses bidons ça va 5 minutes.
Faut pas oublier que de nos jours on est au courant de toute la vie des gens, donc c’est plus difficile de raconter des cracks, vu qu’au final on connaît bien souvent la vérité avant même que le mensonge ait été imaginé.

BREF.

Je peux pas écrire ici sans mentionner (silencieusement) une personne en particulier.

Ça va faire 7 mois que c’est fini et ma vision là dessus a évolué. Disons que je suis passée à un stade qui aurait dû se terminer il y a un moment.
Techniquement je me sens plus triste comme avant même si j’avoue que ça peut encore m’arriver.

Non maintenant c’est différent, je suis nostalgique, et encore je sais même pas si c’est le bon mot pour qualifier mon état d’esprit.
J’ai des souvenirs qui interviennent sans arrêt, mais même si c’est des souvenirs heureux, je veux plus les avoir.
Je secoue la tête comme pour les faire partir, les refouler. Ils me font du mal alors que c’est des moments que j’ai aimé et qui me faisaient du bien pendant un temps.
Maintenant ils me rappellent juste que c’était la seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher, et au final, ils étaient là parce que j’étais triste.

Je suis plus du tout dans le même état d’esprit qu’avant, des fois, il m’arrive de passer devant chez lui en voiture, et même si je sais que c’est qu’une façade, et qu’il n’est pas sous mes yeux, je peux pas m’empêcher de tourner la tête ailleurs.
En fait c’est comme si son seul souvenir me faisait du mal.
Et encore, je n’ai pas parlé des rares messages qu’il m’envoie. Dans ces moments là j’ai envie de me frapper.
Parce que bon, à la limite se donner des nouvelles "importantes" de temps en temps c’est normal, mais alors pourquoi je m’emballe dès qu’il m’envoie un message ?
C’est pas comme si il y avait quoi que ce soit d’excitant.
Je pense que j’ai perdu l’habitude de voir son prénom sur mon téléphone.

Et puis soyons honnête, je n’attends plus rien de sa part depuis longtemps. Il y a quelques mois ça aurait encore été le cas, j’aurais pu dire que oui, c’était peut-être qu’une passe, qu’il reviendrait.
Mais je me suis raisonnée. Si ça n’a pas marché c’est pas à cause d’une histoire de jalousie, ou une autre histoire de passage. Nos problèmes étaient à la base même de notre relation depuis le début, et ils étaient, et restent encore aujourd’hui, insolvables.
Si on avait pu les résoudre, on en serait jamais arrivé là, mais au final, si ça s’était passé comme je l’imaginais et qu’on avait retenté, ça aurait été la même chose, peut-être même pire.

C’est comme ça que je me suis fait une raison. On s’est évité du mal inutile, chacun est retourné à sa vie et c’est sûrement mieux comme ça. Je pense que petit à petit je vais réussir à arriver au stade où je me dirai que c’était 3 bonnes années, avec du mauvais dedans, mais que ça fait partie du jeu. Et passer à autre chose pour de bon, parce que j’en ai vraiment envie.
Par contre j’aurais préféré que ça m’évite aussi 20 kilos en plus.

J’aurais dû évoquer l’année à venir, et un bon ami du moment mais ça commence à être long…

Camille